https://picasaweb.google.com/110075015355556431360/ChroniqueDesPionniers1972
Un texte d'histoire : les premiers jours de Louvain-la-Neuve. Article écrit en 1972.
On s'est interrogé récemment sur le lieu du premier concert de midi. La réponse est dans ces pages.
lundi 8 octobre 2012
Chronique des Pionniers
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mercredi 19 septembre 2012
Questions aux pionniers de LLN - Louvain-la-Neuve. 40 ans. RSVP
Quelques questions qui attendent des réponses :
- Qui était la "Véronique" qui écrivait des contes pour enfants dans les premiers numéros de La Bulle - Labule ?
- Qui était Derek qui signait d'extraordinaires poèmes ?
- Des souvenirs sur Yves de Trooz ?
- Quelqu'un a-t-il l'adresse mail de Stéphane Lepoutre, auteur d'excellentes synthèses sur le Conseil des Résidents ?
- Le mot "résidents" avait-il été utilisé pour les habitants de Lovanium ?
- Qui était la Carine qui a écrit un poème sur sa belle école et sur LLN ?
- Des souvenirs sur l'accueil des fermiers le jour de la première pierre de LLN: je me souviens de fourches (peintes?), de tracteurs disposés comme des canons autour du site ?
- Qu'y avait-il sur le site avant l'implantation ? De l'herbe, des betteraves, des patates... Sur le Boulevard Baudouin Ier on est au bord de terres plus riches.
- Qui a célébré la première messe à Ottignies Saint-Remy le jour de la première rentrée officielle ? Ce 17 septembre 2012, Christian Laporte a interrogé en vain des contemporains de l'évènement.
- Quelqu'un se souvient-il du premier petit commerce à l'angle rue des Wallons - Place Galilée ? Un tabac avec des articles divers : cendriers, ... Programmation !?
- La grue d'Antoine, la grue de Frédéric : des souvenirs ?
- La Lemniscate : un des appartements communautaires les plus actifs au début de LLN. Des souvenirs précis ?
- Affiches : en avez-vous de cette époque ? Photographiées, scannées...
- Qui était Saint-Nicolas au Maphys lors de la première fête enfantine ?
- A quelle occasion un "géant" s'appelait-il "Urbain TISSU" ? Peut-être un petit Macq ?
- La première année, deux personnes de plus de soixante ans : Edouard Boné qui habitait rue des Wallons (près du Mitcho et du CI) et sans doute le grand-père Macq, mais où habitait-il ?
- Souvenirs de Poto poto city.
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mardi 4 septembre 2012
Philippe, un pionnier de 1972 évoque des souvenirs
Salut Paul,
j'ai été le premier habitant du CRU où tu as habité aussi.
Quand les ouvriers m'ont vu arriver quelques jours avant la rentrée, ils m'ont demandé dans quelle chambre j'allais dormir. En fait, il n'y avait encore aucune rampe dans les escaliers et ils souhaitaient mettre une porte dans la chambre que j'allais occuper pour être sûrs que, si des fois j'étais somnambule, il n'allait rien m'arriver.
Ensuite, mais c'était un certain Paul Thielen, il y a eu l'organisation de "la botte ... (je ne sais plus quoi)" qui devait nous permettre de rire de nos déboires dans la boue.
Je ne citerai que certain kot du CI tellement petit que son locataire avait monté le lit sur des gites (prélevées sur le chantier) pour y mettre son bureau sous le lit. Ou de ce kot de la MDS (le bâtiment appelé "boites aux lettres")où il n'y avait aucune place possible pour mettre le lit.
Autre souvenir, alors que le site ne comptait qu'environ 300 étudiants (dont moins de 30 filles), une journée ensoleillée où quelqu'un avait sorti sa guitare à l'heure de midi, bientôt accompagné de plusieurs instruments et pour finir un piano s'est retrouvé dans la rue. l'ambiance était telle que pour finir, les profs sont venus voir pourquoi personne n'assistait au cours de l'après midi.
Je me souviens aussi que le premier président du conseil des résidents n'était pas le professeur Manu Lousberg comme l'histoire semble vouloir s'écrire, mais bien une étudiante en physique (Babeth Bonaert), également du CRU.
Je me souviens aussi du premier brûlage de culotte commun (nous étions une vingtaine) en juin 1973 à faire les fous entre la bibliothèque et la MDS (près de la "place en bois").
Je me souviens aussi des spectacles "avant gardistes" que les locataires de la ferme du Biereau s'efforçaient d'organiser, de la Lemniscate et son programme culturel, de l'appartement "des bouffeuses de foin" qui essayaient de propager les vertus de la nourriture végétarienne...
Bref, tout des souvenirs d'ancien combattant!!
Philippe
j'ai été le premier habitant du CRU où tu as habité aussi.
Quand les ouvriers m'ont vu arriver quelques jours avant la rentrée, ils m'ont demandé dans quelle chambre j'allais dormir. En fait, il n'y avait encore aucune rampe dans les escaliers et ils souhaitaient mettre une porte dans la chambre que j'allais occuper pour être sûrs que, si des fois j'étais somnambule, il n'allait rien m'arriver.
Ensuite, mais c'était un certain Paul Thielen, il y a eu l'organisation de "la botte ... (je ne sais plus quoi)" qui devait nous permettre de rire de nos déboires dans la boue.
Je ne citerai que certain kot du CI tellement petit que son locataire avait monté le lit sur des gites (prélevées sur le chantier) pour y mettre son bureau sous le lit. Ou de ce kot de la MDS (le bâtiment appelé "boites aux lettres")où il n'y avait aucune place possible pour mettre le lit.
Autre souvenir, alors que le site ne comptait qu'environ 300 étudiants (dont moins de 30 filles), une journée ensoleillée où quelqu'un avait sorti sa guitare à l'heure de midi, bientôt accompagné de plusieurs instruments et pour finir un piano s'est retrouvé dans la rue. l'ambiance était telle que pour finir, les profs sont venus voir pourquoi personne n'assistait au cours de l'après midi.
Je me souviens aussi que le premier président du conseil des résidents n'était pas le professeur Manu Lousberg comme l'histoire semble vouloir s'écrire, mais bien une étudiante en physique (Babeth Bonaert), également du CRU.
Je me souviens aussi du premier brûlage de culotte commun (nous étions une vingtaine) en juin 1973 à faire les fous entre la bibliothèque et la MDS (près de la "place en bois").
Je me souviens aussi des spectacles "avant gardistes" que les locataires de la ferme du Biereau s'efforçaient d'organiser, de la Lemniscate et son programme culturel, de l'appartement "des bouffeuses de foin" qui essayaient de propager les vertus de la nourriture végétarienne...
Bref, tout des souvenirs d'ancien combattant!!
Philippe
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mardi 28 août 2012
La Médiathèque de Louvain-la-Neuve à la Sablonnière
à suivre sur :
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_lln-non-les-mediatheques-ne-sont-pas-mortes?id=7827893
Vos plages musicales, vous les trouverez bientôt à la Sablonnière!
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Pays/territoire :
Place Galilée, 1348 Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique
On a marché sur la Terre
Neil Armstrong a marqué d'un dernier pas la Terre entière. Au mois de juillet 1969 il nous avait réveillés dans la nuit et rassemblés autour du même écran. Il nous a réunis une ultime fois en ce mois d'aout 2012.
Pas en héros mais en héraut. Annonciateur d'une ère nouvelle. Avec Youri Gagarine les humains se sont détachés de la Terre, avec Neil Armstrong ils savent qu'ils peuvent s'établir au moins quelque temps sur un autre corps céleste.
Et surtout ils nous ont fait regarder la Terre, boule bleue si fragile, si limitée.
La conquête spatiale a marqué les premiers temps de Louvain-la-Neuve, non pas comme l'annonce prométhéenne d'une expansion sans fin mais pour fixer les bornes de notre ambition.
Qui sont les usagers de Louvain-la-Neuve ? Liste à compléter
- étudiants
- chercheurs
- enseignants à différents niveaux
- administratifs
- techniciens
- enfants
- adolescents
- adultes
- retraités "actifs" et "non actifs"
- commerçants
- animateurs permanents ou de passage
- personnel des services publics
- entrepreneurs
- visiteurs
à qui pensez-vous encore ?
Mon livre : Louvain-la-Neuve au temps des pionniers
Les éditions Academia m'ont proposé de publier mon texte chez eux. Academia est désormais associé aux éditions de l'Harmattan au très riche catalogue.
La plupart des livres publiés jusqu'ici sur Louvain-la-Neuve sont le fait des maitres d'œuvre de la ville ou d'observateurs séduits par son esthétique. Mon projet est de prendre le point de vue des usagers et particulièrement pendant les années 1972 à 1977.
C'est d'abord un travail de mémorialiste (je n'ose pas le mot historien car je ne suis pas un professionnel de cette discipline), basé sur mes souvenirs, mes notes d'époque, les rapports du Conseil des résidents, le journal La Bulle - Labule, des archives... Les 5 premières années ramassent bien l'essentiel des questions qui depuis 40 ans hantent la ville nouvelle.
Mais je situe l'aventure de Louvain-la-Neuve dans l'histoire du milieu de vie qui s'est développé autour de l'UCL. Particulièrement attentif à l'évolution des maisons communautaires aux kots-à-projet. Depuis le milieu des années 50 j'ai connu la principale originalité de l'esprit UCL: l'habitat groupé d'étudiants lié à un projet socioculturel. Avec la popularisation de la cohabitation, l'expérience de Louvain-la-Neuve se répand dans le monde. Des villes françaises comme Paris ont repris le nom et le principe des KAPS. Ce sera un thème privilégié de mon travail.
Les pionniers de Louvain-la-Neuve étaient porteurs d'utopies: sur la vie en société, les rapports hommes-femmes, l'organisation des convictions religieuses et philosophiques, les relations entre les sciences et la vie sociétale, ... 40 ans plus tard ces utopies doivent être revisitées. Je pense même que les confrontations actuelles habitants-étudiants, UCL et autorités communales, jeunes et personnes âgées... doivent déboucher sur une refondation. La ville a vieilli particulièrement le quartier Bièreau. Il est relooké mais son renouvellement doit être bien plus profond.
C'est pourquoi au travail de mémorialiste je joins un labeur de chroniqueur des initiatives prises ces dernières années. Face aux oppositions de différentes catégories des usagers de LLN, je plaide pour une nouvelle alliance entre tous ceux qui vivent la ville. Les usagers sont pour moi ceux qui y travaillent : étudiants, chercheurs, enseignants pour différents âges, commerçants, ... Je pense à ceux qui sont les animateurs d'une heure, d'un soir, d'une semaine... comme ceux du Kidzik qui s'achève en cette fin d'aout 2012. Il y a aussi les habitants au long cours, d'une nuit, de quelques semaine de recyclage. Les visiteurs, les spectateurs, les peintres muraux... La liste est longue des usagers de notre cité. Je voudrais rapporter leur rôle. Dès la première année de LLN nous nous étions interrogés : la ville est-elle faire pour les résidents ou pour les visiteurs? Ma réponse était : pour les deux. Les visiteurs, souvent gênants des premières places et ruelles, étaient aussi des contribuables dont l'argent avait été indispensable et auxquels on avait vendu la paix linguistique, l'insertion dans la région francophone, le développement du Brabant wallon jusque là très villageois...
Voilà quelques-une des idées que je développe dans mon bouquin. Je voudrais le nourrir de davantage de photos, de documents, de témoignages. Si vous connaissez des gens qui ont usé de LLN dans les années 70, pouvez-vous leur demander de prendre contact avec moi? Merci.
Paul
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Place Montesquieu 1, 1348 Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique
dimanche 19 août 2012
Simcity gestion de ville
https://www.facebook.com/simcitysocial
L'exemple de ce qu'il ne faut pas faire ?
L'exemple de ce qu'il ne faut pas faire ?
mardi 7 août 2012
Kosmopolite Street Art sur carte LLN
https://maps.google.be/maps/ms?msid=212094433438717012613.0004c6b002f6aa3307692&msa=0&ll=50.670536,4.617249&spn=0.006093,0.01472
Attention cette carte doit encore être complétée.
Attention cette carte doit encore être complétée.
Kosmopolite Art Tour. Peintures murales LLN
KOSMOPOLITE ART TOUR
Louvain-la-Neuve
Au début de Louvain-la-Neuve, la consigne était de s'en tenir à quelques couleurs : le gris du béton, le rouge brique, l'orange des tentures... La superette Epece (Economie Populaire de Ciney), seul magasin des pionniers ne vendait pas de peinture jaune, rouge, bleue... On écrivait des poèmes sur les murs à la craie, pour ne pas imposer des tatouages permanents.
Mais un jour des étudiants et des assistants ont acheté de la peinture à l'extérieur et coloré la ville, murs et pavés, de dessins non programmés par les urbanistes.
Un professeur de chimie, courroucé par cette indiscipline, envoya ses collaborateurs avec des litres de solvants pour effacer le sacrilège.
Et en cette année 2012, le sacrilège est devenu le rite. Kosmopolite Art Tour a reçu la permission de couvrir des dizaines de murs de ce street art, de ces graffitis jusqu'ici signes d'impertinence.
Venez visiter cette galerie en plein air.
Au début de Louvain-la-Neuve, la consigne était de s'en tenir à quelques couleurs : le gris du béton, le rouge brique, l'orange des tentures... La superette Epece (Economie Populaire de Ciney), seul magasin des pionniers ne vendait pas de peinture jaune, rouge, bleue... On écrivait des poèmes sur les murs à la craie, pour ne pas imposer des tatouages permanents.
Mais un jour des étudiants et des assistants ont acheté de la peinture à l'extérieur et coloré la ville, murs et pavés, de dessins non programmés par les urbanistes.
Un professeur de chimie, courroucé par cette indiscipline, envoya ses collaborateurs avec des litres de solvants pour effacer le sacrilège.
Et en cette année 2012, le sacrilège est devenu le rite. Kosmopolite Art Tour a reçu la permission de couvrir des dizaines de murs de ce street art, de ces graffitis jusqu'ici signes d'impertinence.
Venez visiter cette galerie en plein air.
Voir mes photos sur :
https://picasaweb.google.com/110075015355556431360/120804LLNKosmopoliteArtTourStreetView
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Voir aussi articles sur différents sites :
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Louvain-La-Neuve, 1348 Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique
dimanche 5 août 2012
Louvain-la-Neuve est sur "scoop.it" pour ses 40 ans
http://www.scoop.it/t/louvain-la-neuve-40-ans-habitat-kots-a-projet/
L'occasion aussi de faire connaissance avec scoop.it, de proposer les thèmes que vous voulez suivre, et de vous abonner à vos thèmes préférés.
Scoop.it c'est l'application à tester.
L'occasion aussi de faire connaissance avec scoop.it, de proposer les thèmes que vous voulez suivre, et de vous abonner à vos thèmes préférés.
Scoop.it c'est l'application à tester.
samedi 4 août 2012
Kosmopolite Art Tour
voir mes photos sur
Closing Block Party
Samedi 4 aôut (de 18 à 23h).
Soirée de clôture du Kosmopolite Art Tour, festival de street art et de graffiti. Au programme : des animations musicales prévues toute la journée sur la Place des wallons, qui se prolongeront jusqu'à la fin de la soirée avec une sélection d'invités surprises.
Plus d'infos : www.kosmo-art-tour.com
Vidéo de présentation : http://vimeo.com/44721137
Toutes les news sur : www.facebook.com/KosmopoliteArtTour
Plus d'infos : www.kosmo-art-tour.com
Vidéo de présentation : http://vimeo.com/44721137
Toutes les news sur : www.facebook.com/
Dj's :
Supafly, Kwak, Black'n lekker, Scliffe
Site :
Informations :
mardi 24 juillet 2012
Femmes dans l'espace
C'est aussi l'animatrice infatigable du partage des sciences avec les jeunes qu'il faut saluer. Ce partage des savoirs étaient un des grands projets pionniers de Louvain-la-Neuve.
Il ne faut pas oublier non plus Christa McAuliffe, jeune institutrice de la navette Challenger, destinée à être la première citoyenne ordinaire de l'espace. Elle avait rêvé de raconter son expérience aux jeunes enfants. Mais son rêve n'aura duré que 73 secondes et la fusée a éclaté sous nos yeux incrédules.
Lundi, l'Américaine Sally Ride est décédée à l'âge de 61 ans des suites d'un cancer du pancréas. Cette femme était devenue en 1983 la toute première astronaute américaine à s'envoler pour l'espace, vingt ans après la première cosmonaute russe.
Elle a marqué à jamais l'histoire du spatial. Sally Ride, la toute première à s'être envolée dans l'espace, est décédée lundi à l'âge de 61 ans. C'est la triste nouvelle qu'a annoncée hier sa fondation précisant qu'elle souffrait depuis plus d'un an d'un cancer du pancréas. A peine son décès révélé, les hommages se sont multipliés à travers les Etats-Unis pour honorer la mémoire de cette femme considérée comme une pionnière et une véritable "héroïne nationale".
"Sally K. Ride a brisé des barrières avec grâce et professionnalisme et a littéralement changé le programme spatial américain. La nation a perdu l'un de ses plus excellents leaders, professeurs et explorateurs. Nos pensées et nos prières vont à la famille de Sally et à tous ceux qu'elle a inspiré. Elle va manquer mais son étoile étincellera toujours", a écrit Charles Bolden, patron de la NASA dans un communiqué relayé par l'agence. Née le 26 mai 1951, Sally Ride devenue astrophysicienne, avait fait partie des quelque 8.900 candidats qui avaient répondu à l'annonce de recrutement passée par la NASA en 1977. Mais seuls 34 d'entre eux avaient été sélectionnés. En 1978, Sally Ride est ainsi l'une des six femmes qui rejoint les équipes de l'agence spatiale.
Mais c'est en 1983 que l'Américaine entre véritablement dans l'histoire lorsqu'elle est nommée pour faire partie de l'équipage de la mission STS-7 à bord de la navette Challenger. Elle décolle le 18 juin 1983 et devient alors la première Américaine à aller dans l'espace, près de 20 ans après la première cosmonaute soviétique Valentina Terechkova. Mais à l'époque, elle est aussi la plus jeune astronaute à se rendre dans l'espace, à l'âge de 32 ans. "Le fait que j'allais devenir la première femme américaine à aller dans l'espace impliquait de grandes espérances. C'est devenu très clair le jour où on m'a annoncé que j'étais sélectionnée pour faire partie de l'équipage", a témoigné Sally Ride dans une interview accordée à l'occasion du 25e anniversaire du vol en 2008.
"Un honneur d'être sélectionnée pour être la première à aller dans l'espace"
"On m'a amené dans le bureau de Chris Kraft. Il voulait avoir une discussion avec moi et s'assurer que j'étais sure que je savais dans quoi j'étais embarqué avant de rejoindre l'équipage. J'étais tellement éblouie par le fait d'être dans l'équipage et d'aller dans l'espace que je me souviens très peu de ce qu'il a dit", a t-elle confié. "Le jour du lancement, il y avait tellement d'excitation et d'évènement autour de nous, même sur le chemin pour rejoindre le pas de lancement. Je n'y pensais pas trop à ce moment-là... mais j'en suis venue à apprécier quel honneur c'était d'être sélectionnée pour être la première à avoir la chance d'aller dans l'espace", a t-elle encore raconté.
L'année suivante en 1984, Sally Ride participe à une seconde mission à bord de Challenger dans le but de déployer le satellite d'observation terrestre Earth Radiation Budget Satellite. Une autre mission couronnée de succès. En juin 1985, elle est encore sélectionnée pour une nouvelle mission mais celle-ci est annulée suite à l'accident dramatique de la navette Challenger. Après cela, Sally Ride ne décolle plus pour l'espace et quitte la NASA en 1987. Pour autant, elle n'en reste pas là et part travailler au Centre pour la sécurité internationale et le contrôle des armes à l'université de Stanford. Puis en 1989, elle prend un poste d'enseignant en physique à l'Université de Californie à San Diego où elle dirige également l'Institut de l'Espace de Californie.
En 2001, elle crée alors la Sally Ride Science, une institution dont l'objectif est d'encourager les enfants du primaire et du secondaire à étudier la science en la rendant amusante et intéressante. Dans un communiqué, le président américain Barack Obama s'est ainsi empressé de rendre hommage à l'astronaute décrite comme "un modèle puissant" qui a "inspiré des générations de jeunes filles" pour aller toucher les étoiles. Elle "s'est ensuite battue pour les aider à y aller en prônant davantage d'attention (pour les filles) sur les maths et la science dans nos écoles. La vie de Sally nous a montré qu'il n'y pas de limites à ce qu'on peut faire", précise encore le communiqué.
Un modèle pour des milliers de femmes
Aujourd'hui, les membres de la NASA ne sont en effet pas rares à souligner le changement majeur auquel Sally Ride a contribué. "Sally était un modèle personnel et professionnel pour moi comme pour des milliers de femmes à travers le monde. Son esprit et sa détermination continueront d'être une inspiration pour les femmes dans le monde", a commenté Lori Garver, députée administratrice de la NASA. "La sélection de la classe d'astronautes de 1978 qui a inclus Sally et d'autres femmes, a eu un impact considérable sur mon rêve de devenir astronaute. La réussite de ces femmes, avec Sally en tête de file, a fait avancer mon rêve d'un pas de plus vers la réalité", a expliqué pour sa part Peggy Whitson, chef du bureau des astronautes de la NASA.
Au cours de sa carrière, Sally Ride a reçu de nombreux honneurs et récompenses, notamment celui de rejoindre le National Women's Hall of Fame et le Hall of Fame des astronautes. Elle a également reçu le Jefferson Award for Public Service, le Von Braun Award et le Theodore Roosevelt Award de la NCAA. Une contribution qui restera sans aucun doute marquée à jamais dans l'histoire du spatial, des femmes et des Etats-Unis.========================================================================================
C'est aussi le 115 anniversaire d'Amelia Earhart, pionnière féminine de l'aviation. Je rejoint Google qui lui rend hommage, et s'approprie un peu de la gloire de cette aventure.
mercredi 4 juillet 2012
La Place des Sciences ressuscite
https://picasaweb.google.com/110075015355556431360/120704LLNPlaceDesSciencesEtAlentours
Quelques photos de ces grands travaux qui vont renouveler la place emblématique du quartier Sciences.
"Rénovation de la Place des Sciences. "Les travaux visent à remplacer le "platelage" en bois d'azobe par du chêne d'origine indigène issu des forêts des provinces de Namur et du Hainaut (Bois de la Donation Royale à Ciergnon et forêts de Cerfontaine et de Chimay). Ces travaux permettront d'améliorer l'accessibilité de la place. Pour ce faire 2 escaliers confortables seront ajoutés pour sortir de la zone centrale. Réparer et traiter les bétons de la place avec la même méthode et même teinte que le traitement réalisé sur le batiment des auditoires des Sciences"
Vos réactions ?
Paul Thielen
Quelques photos de ces grands travaux qui vont renouveler la place emblématique du quartier Sciences.
"Rénovation de la Place des Sciences. "Les travaux visent à remplacer le "platelage" en bois d'azobe par du chêne d'origine indigène issu des forêts des provinces de Namur et du Hainaut (Bois de la Donation Royale à Ciergnon et forêts de Cerfontaine et de Chimay). Ces travaux permettront d'améliorer l'accessibilité de la place. Pour ce faire 2 escaliers confortables seront ajoutés pour sortir de la zone centrale. Réparer et traiter les bétons de la place avec la même méthode et même teinte que le traitement réalisé sur le batiment des auditoires des Sciences"
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Paul Thielen
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Place des Sciences 1348 Louvain-la-Neuve, Belgique
dimanche 1 juillet 2012
Ferme du Biéreau 40e anniversaire Habitants
Les habitants de la Ferme du Biéreau, Corps-et-Logis, fêtaient leurs 40 ans. C'est à la Ferme du Biéreau, en 1972, que le coeur de Louvain-la-Neuve a commencé à battre. La ville nouvelle est née sur la paille. Elle a été pétrie de boue. Il est heureux que les festivités du quarantenaire de LLN 1972-2012 commencent ici sur ce site historique. Toujours marqué par les visages multiples de la culture et les différentes formes d'autorité sur une ville. Impulsions universitaires, pouvoirs publics, initiatives citoyennes, ...
La Ferme est le lieu géométrique de ces tensions interfécondes.
https://picasaweb.google.com/110075015355556431360/120630FermeDuBiereau40ansHabitants
La Ferme est le lieu géométrique de ces tensions interfécondes.
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Louvain-la-Neuve
Pays/territoire :
Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique
mercredi 20 juin 2012
Rio+20 c'est aussi Stockholm+40
Dans quel contexte
international est né Louvain-la-Neuve ? En juin 1972 c'était la première
conférence des Nations unies mentionnant l’environnement dans son titre.
C'était à Stockholm. Il ne faisait pas encore bon d'être écologiste. 1972, l'année du Club de
Rome avec Les limites à la
croissance. C'est l'année de référence dans la prise
de conscience des limites de notre Terre. Un Programme
des Nations unies pour l’environnement. Les chefs d’État décident de se
rencontrer toutes les décennies. Rio 1 sera
un moment majeur. Rio plus ou moins vingt apporte la déception.
40 ans Ferme du Biéreau. La fête
Les fêtes du 40e anniversaire de Louvain-la-Neuve, ville et
pas seulement entreprise scientifique, débutent ce samedi 30 juin, au lieu où
l'animation de la ville nouvelle a vraiment commencé : la Ferme du Biéreau.
Pendant les grandes vacances de 1972, le grand carré brabançon a été animé par
un camp international dont l'ambition, selon Simon-Pierre Nothomb, responsable
des relations extérieures de l’UCL, était de donner un petit coup de neuf à cet
espace sauvage mais aussi de colorer la nouvelle implantation par les drapeaux
des nations. Des jeunes de nombreux pays avaient été invités. Et plusieurs des
futurs habitants du quartier Biéreau vinrent donner un coup de main à ces
petits travaux de rénovation et participer à l’ambiance.
Le bâtiment du Génie civil, avec Manu Lousberg digne
héritier de Baden Powell, avait depuis longtemps marqué le territoire d'une
borne blanche. Les ultra-pionniers de la famille Jongen occupaient leur
cantonnement dans un bosquet du futur parc, dès 1971 l'UCL avait déposé la
pierre de fondation dans l'enceinte du cyclotron, quelques futurs responsables
de services s'installaient dans les premiers immeubles collectifs mais pour la
première fois c'est dans la Ferme du Biéreau que le cœur de Louvain-la-Neuve
s'est mis à battre.
Oui, Louvain-la-Neuve a commencé sur la paille. Le fumier
trônait toujours au centre de la ferme, les bovins donnaient le « la »
pour l’avenir musical du site et Monsieur Roussel avait bien l'intention de
prolonger un peu son bail.
Il a vite compris qu'il pourrait se faire des alliés du
petit groupe d'étudiants qui s'installaient pour quelques années en son logis.
Il partageait leur table, se faisait à leurs habitudes. Un souvenir : pour les
participants qui le désiraient, une eucharistie simple avait été prévue dans la
salle du logis, à droite en entrant par le petit escalier. On célébrait assis à
la table commune. Quelqu'un est allé demander une assiette à Roussel afin de
déposer le pain. Le fermier est entré pendant la célébration et est resté
quelques minutes. À la fin on lui a demandé s'il n'avait pas été troublé par la
façon étudiante de célébrer une messe. Il a dit seulement : « si j'avais su
que c'était pour cela, je vous aurais donné une plus belle assiette ». Ce
fut la première messe à Louvain-la-Neuve.
Pendant le bal de clôture du camp, dans les écuries, Roussel
a jailli soudain au milieu de la piste, il a arraché un jeune fermier aux bras
de sa cavalière et l'a entraîné dans l'étable en disant "viens, j'ai des
taureaux à vendre". Et la jeune fille est restée penaude au centre des
danseurs.
Il est symbolique que les habitants actuels du « corps-et-logis »
de la « Ferme du Beau Regard » lancent la fête des 40 ans. Avec le
hameau de la Baraque, ce fut un peu le caillou dans le soulier des concepteurs de la ville. Il
rappelait que les universitaires arrivaient sur un terrain faiblement peuplé
mais où certains habitants désiraient refuser le départ pour tenter la
cohabitation. Il rappelait que l’art a des faces diverses et l’occupation
actuelle des lieux, traversés par une emblématique diagonale, marque bien la
pluralité des extrêmes. Amateurs et pros ?
La Ferme exprime bien aussi une des découvertes du vieux
Leuven, transposées dans Louvain en Wallonie, c’est qu’un lieu d’animation doit
être habité. Pas seulement par un couple de concierges ou un régisseur. Pendant
40 ans, les relations du groupe des habitants avec les autorités universitaires
et communales ont souvent été difficiles. On reprochait aux occupants des
faiblesses administratives, le blocage prolongé de lieux que l’on désirait
rentabiliser un jour. On leur imposa parfois un gestionnaire.
Quarante plus tard, l’esprit de 1972 est toujours présent.
Tout le monde est invité à la fête, samedi 30 juin, dans le carré historique.
On inaugurera une exposition avec des photos de ce fameux camp international
fondateur. Écouter de la musique, chanter, danser comme aux temps apostoliques.
Et l’atelier sérigraphique où séchèrent, sur des cordes à linge, tant d’affiches
du passé, retrouvera sa fonction en imprégnant des tee-shirts.
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Pays/territoire :
Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique
mardi 19 juin 2012
40 ans Ferme du Biéreau Louvain-la-Neuve 1972
1972-2012 : QUARANTE ANS D’HABITAT À LA FERME DU BIÉREAU
Il y a quarante ans de cela, privée de ses terres la ferme du Biéreau cessait d’être une ferme agricole, dès ce moment un collectif d’étudiants a investi les locaux et a transformé ce lieu de cultures agraires en un lieu d’apprentissages culturels.
Quarante ans après, tout a changé, rien n’a changé… la ferme a subi maintes mutations, a vogué sur les soubresauts de la ville qui s’est érigée sur ses terres mais est toujours habitée par un collectif qui continue à y cultiver une certaine pratique expérimentale de la culture.
Venez en juger par vous-même ce 30 juin avec de l’ancien et du nouveau, du souvenir et des rires, de la musique et des spectacles, des expositions et des surprises pour petits et grands.
Au programme :
Dès 14 h :
Exposition des 40 ans et Jukebox rétrospectif
Interludes musicaux de L’œillère (guitare sauvage, bxl-bordeaux)
Activités pour enfants
Sérigraphie (amenez vos tee-shirts)
Jonglerie
15h30 :
Mister K (Clown, jonglerie, mime)
17h30 :
Concert du G.A.M (chanson au grand cœur, bxl)
Conférence du Dr Litchic
19h :
Resto pop’
20h30 :
Keiki (New Wave, bxl)
Le Plan C (hip-Hop, Verviers)
Soirée dansante with Djs (Wait ans See, Véromix, Motocross)
Paf : Prix libre
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vendredi 4 mai 2012
Les ingénieurs fêteront Sainte-Barbe le 4 décembre
http://www.ailouvain.be/activities/110
Avec des licences de la Faculté des Sciences (Mathématiques et Physique), les Ingénieurs des dernières années étaient dans les premiers étudiants établis à Louvain-la-Neuve.
Ils fêteront cela sur la Place des Sciences, le 4 décembre 2012. Dans la tradition de la Sainte-Barbe.
La Faculté des Sciences a-t-elle des projets ?
Avec des licences de la Faculté des Sciences (Mathématiques et Physique), les Ingénieurs des dernières années étaient dans les premiers étudiants établis à Louvain-la-Neuve.
Ils fêteront cela sur la Place des Sciences, le 4 décembre 2012. Dans la tradition de la Sainte-Barbe.
La Faculté des Sciences a-t-elle des projets ?
Leuven-la-Neuve. KUL et UCLouvain se rencontrent
https://picasaweb.google.com/110075015355556431360/120502LouvainLaNeuveLeuvenUCLKUL
Images de la Rencontre UCL et KUL ce mercredi 2 mai 2012 à Leuven.
Images de la Rencontre UCL et KUL ce mercredi 2 mai 2012 à Leuven.
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jeudi 26 avril 2012
Livre. Louvain-la-Neuve au temps des pionniers
Pour la rentrée de septembre 2012, je finalise un livre "Louvain-la-Neuve au temps des pionniers", livre dont je rassemble les éléments depuis longtemps. Il y a 40 ans cette année que nous dormons, ou essayons de dormir, à Louvain-la--Neuve.
J'essaie de retrouver l'atmosphère autour du Conseil des Résidents (que j'ai initié avec Manu Lousberg et dont je fus le responsable des relations extérieures) et des premiers animateurs de la ville.
Afin de compléter les informations retrouvées dans mes propres archives et d'autres documents, je cherche à rencontrer des habitants des années 1972 à 1975, ainsi que d'autres personnes actives dans le milieu de vie des pionniers.
Pour éviter de faire double emploi avec les bouquins proposés par d'anciens responsables officiels à l'UCL, je prends davantage le point de vue des habitants et acteurs du milieu de vie des premières années.
Quelques points de la table des matières:
Chronologie des premières années, géographie évolutive du quartier Biéreau, dico Biéreau...
L'habitat étudiant : maisons communautaires de services (CIEE, CSE, CRU, Maphys, CI, Centre Galilée), appartements communautaires (futurs kots-à-projet), autres logements dans la "chaussette", ... Proximité habitat étudiant et ménages. La Ferme du Biéreau. Les groupes de logements non étudiants (Belcoha, scavée du Biéreau, les Verchons...) Mixité étudiantes-étudiants reconnue. La "cohabitation juvénile". L'intergénérationnel. Les enfants de ces années-là. Les écoles. Les pré-pionniers du Parc de Louvain-la-Neuve.
La Baraque.
La Baraque.
Les commerces (pharmacie, le Mitcho, les banques de la Wall street...) La Poste. Manger à LLN.
La vie culturelle. Les utopies autogestionnaires : Balai libéré, Bébé libéré, ...
Relations avec groupes représentatifs de l'UCL. AGL, Corps académique, PATO, administration ... Arrivée de Cardijn.
Les animations urbaines.
Relation avec les entités voisines (Ottignies (Bourgmestre, Conseil communal, Le Mégot, Clerlande, ...) et d'autres "comités de quartier" (Bruxelles Nord, Rome, ...)
Conseil des Résidents ou conseil des résidants? Quelle représentation pour un milieu de vie émergeant?
Et bien d'autres sujets encore.
Je cherche donc à rencontrer des acteurs des premières heures de LLN pour recueillir des témoignages.
Il me semble que ce serait aussi l'occasion de faire un inventaire des photos et autres documents de ces premiers temps. Les scanner?
D'autre part j'ai commencé à inviter pour un repas (ou davantage) mes anciens voisins de la rue des Wallons et de la Place Galilée. Je vise surtout les années 72 à 75 mais ce pourrait être un peu plus large.
Y a-t-il d'autres initiatives? Quelque chose de significatif depuis le grand repas du 25e anniversaire?
jeudi 19 avril 2012
Louvain-la-Neuve, ghetto intellectuel ou ville ouverte ?
Dans un article de la Revue Nouvelle paru sous ce titre en janvier 1972, je notais ceci : " Comme l'écrivait le Times, dans l'architecture de Louvain-la-Neuve d'aujourd'hui, la bibliothèque joue le rôle de la cathédrale des villes de jadis. Sera-t-elle forteresse du savoir ou espace de rencontre ? Ce sera à nous et à vous d'en décider et d'agir pour que cette décision prenne corps".
Depuis peu ce bâtiment emblématique est appelé à devenir "musée". C'est un peu le rôle que j'espérais pour lui en 1972. Le sablier des deux places, place des Sciences et place Galilée, a déjà égrené 4 décennies.
Je repasse presque tous les jours sur cet espace que comme pionnier j'avais espéré devenir une interface entre les Sciences et le reste de la société, l'Université et la Ville. La bibliothèque étonne chaque fois par ses couleurs. Elle reflète toutes les saisons, tous les âges.
Depuis peu ce bâtiment emblématique est appelé à devenir "musée". C'est un peu le rôle que j'espérais pour lui en 1972. Le sablier des deux places, place des Sciences et place Galilée, a déjà égrené 4 décennies.
Je repasse presque tous les jours sur cet espace que comme pionnier j'avais espéré devenir une interface entre les Sciences et le reste de la société, l'Université et la Ville. La bibliothèque étonne chaque fois par ses couleurs. Elle reflète toutes les saisons, tous les âges.
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musée,
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Pays/territoire :
Louvain-La-Neuve, 1348 Ottignies-Louvain-la-Neuve, Belgique
vendredi 2 mars 2012
Futur musée de Louvain-la-Neuve. Commentaire pour La Libre
Quelle bonne idée ! Plutôt que de pleurer des monuments
engloutis le « Musée du dialogue » va s’implanter dans le quartier
historique de Louvain-la-Neuve. Une belle occasion de relancer le haut de la
ville 40 ans plus tard. On fêtera cet anniversaire en octobre avec désormais de
nouvelles perspectives. Au début de la ville, certains imaginaient que pendant
des dizaines d’années les scientifiques allaient s’engouffrer chaque matin dans
la Bibliothèque des Sciences, passer ensuite au Centre de Calcul, dîner enfin
tous ensemble au restaurant Galilée. Péchés d’orgueil originel.
Mais les chercheurs ont préféré garder un maximum d’écrits
dans leur lieu de travail. Quelques adeptes du « small is beautiful »
préparaient le terrain pour le développement des ordinateurs de table. Dans le
même temps on programmait des cuisines dans chaque logement et les étudiants dressaient
les tables pour des repas sandwiches. Les grands bâtiments se découvrirent
délaissés.
Dans l’imaginaire collectif le quartier place Galilée –
Place des Sciences fut voué au bruit, abandonné à la guindaille. « Et si votre
cercle fait encore trop de bruit on vous enverra place Galilée. » Même la
pyramide de la place pleure de toutes ses ardoises. Heureusement depuis
quelques mois déjà l’Université s’est rendu compte qu’il y avait par là un superbe
patrimoine à revivifier. À repeindre. À réanimer.
Le choix de mettre le nouveau musée du dialogue dans le lieu
magique qui a abrité la bibliothèque est une idée forte. Ce lieu inspire du
respect. Dans les premiers mois de Louvain-la-Neuve j’avais observé une famille
visitant la bibliothèque. Un enfant courait et criait. Le papa ramena l’ordre « Taisez-vous !
Vous ne voyez pas que c’est une église ! ». C’est vrai que cela
évoquait Ronchamp, l’Arbresle, et pour d’autres le pavillon de Philips à l’expo
58.
La façade reflète les couleurs des saisons. Blanc ivoire
sous le gel de l’hiver. Vert printemps montant à l’assaut du monumental
escalier de secours. Rouge des soirs d’été. Grisaille des bruines et
brouillards. Elle reflète la vie du sol et du ciel.
Les « muséonautes » vont remplacer les « biblionautes ».
Je rêve qu’on garde une harmonie dans l’accès aux trésors de papier et d’autres
matériaux. Dans un univers de plus en plus virtuel on a besoin d’objets à
feuilleter, à caresser de la main ou du regard. Je souhaite que l’on garde au
musée quelques témoins de ces cabinets de curiosité, de ces artefacts
rassemblés par la découverte ou l’invention. Que le dialogue se fasse plus
nourri entre les sensibilités artistique et scientifique.
Mon rêve d’il y a 40 ans était que le quartier Galilée soit l’interface
privilégiée entre les missions traditionnelles de l’Université en
sciences-technologies et la culture quotidienne des usagers de la ville. Pas
vitrine mais atelier visible comme au temps des artisans. Lieu emblématique de
partage des savoirs.
C’est tout un quartier qui va être repensé. Les bâtiments
programmés pour les chimistes et qu’ils n’ont jamais complètement remplis vont
retrouver de nouvelles affectations. Proches de la bibliothèque générale et de
la médiathèque qui viennent de rejoindre Pass’thèque
carte unique de la lecture au Brabant wallon.
Revisiter nos utopies du début des années 70. Donner un
nouveau lieu à des utopies ?
Futur musée de Louvain-la-Neuve dans la Bibliothèque des Sciences
Futur musée de LLN : dans la bibliothèque !
Guy Duplat
Mis en ligne le 01/03/2012
On croyait le projet de musée de LLN enterré. Au contraire, il revient en force. Encore plus grand, il sera installé dans la bibliothèque. Ouverture fin 2015 !
Analyse
Surprise. Le conseil d’administration de l’UCL, réuni ce mercredi, a approuvé le projet d’installer le futur grand musée de Louvain-la-Neuve, le "Musée du dialogue", dans l’actuelle bibliothèque des sciences, un lieu très symbolique et le bâtiment sans doute le plus emblématique du site universitaire construit en 1975 par l’architecte André Jacqmain. Le musée fera plus que tripler sa surface par rapport à la situation actuelle et s’y installera fin 2015.
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